Protection phytosanitaire :
maladies des plantes et choix de produits phytosanitaires appropriés (PPh)
Protection phytosanitaire intégrée :
uniquement la dose nécessaire
Une protection phytosanitaire optimale commence par un travail du sol en profondeur afin de limiter au maximum l’utilisation de produits chimiques. Il est ainsi possible par exemple de réduire la dose d’herbicides dans le semis sous couvert si, avant le semis, les racines des adventices ont été remontées en surface où elles s’assèchent. Les méthodes de lutte mécanique peuvent être également employées contre les parasites comme la pyrale du maïs afin d’économiser des produits phytosanitaires.
La protection phytosanitaire mécanique étant très limitée pendant la levée des cultures, les exploitations conventionnelles et biologiques ont, à ce stade, recours au pulvérisateur agricole. Si les exploitations conventionnelles disposent alors d’une large palette de produits phytosanitaires chimiques, les exploitations biologiques ont en revanche accès à très peu de produits phytosanitaires autorisés.
Les deux procédés ont cependant en commun l’utilisation la plus limitée possible d’intrants. Il s’agit souvent de trouver un juste équilibre entre des doses économiques et une lutte complète contre les adventices, sans résistances aux produits phytosanitaires.
Utilisation des produits phytosanitaires conforme à la loi relative à la protection phytosanitaire
Face aux exigences européennes, les bonnes pratiques professionnelles sont essentielles, surtout en matière d’utilisation de produits phytosanitaires. La manipulation de produits ne peut se faire que si l’utilisateur dispose d’un certificat individuel (CertiPhyto). L’obtention de ce certificat est conditionnée notamment par des formations portant sur l’utilisation des produits et l’enregistrement des interventions.
La loi relative à la protection phytosanitaire réglemente l’application et la mise sur le marché des produits phytosanitaires (PPh), pulvérisateurs et stimulateurs des défenses naturelles des plantes. L’agriculteur doit donc non seulement avoir une vue globale sur son registre phytosanitaire, mais surtout il doit pouvoir le mettre à disposition en cas de contrôle.
Protection phytosanitaire avec 365FarmNet
Registre Phytosanitaire
La version d’accès gratuite de 365FarmNet vous permet de tenir à jour votre registre phytosanitaire facilement. Après un paramétrage de votre exploitation, les activités que vous effectuerez actualiserons ce registre.
Cet agriculteur français de la Vienne vous explique comment il fait au quotidien.