L’importance de la structure des sols pour planifier les apports
Les sols sont des structures hétérogènes qui varient sur de courtes distances. Leurs propriétés sont fonction de leur relief et de leur composition. Les parcelles sont façonnées par des pratiques agricoles séculaires et par les conditions climatiques. Ces milieux naturels complexes et dynamiques peuvent être considérés comme l’épiderme vivant de notre planète. Les sols des continents sont l’œuvre d’une série de modifications géologiques. Les régions ont ainsi une topographie spécifique. Au sein même de celles-ci, les sols ont été façonnés par diverses influences. Leurs propriétés varient ainsi dans des zones très restreintes. Les conditions de croissance des cultures dans ces zones sont particulièrement importantes en agriculture. Les nutriments disponibles pour les plantes dépendent de la structure du sol. Les microhabitats offrent des abris aux microorganismes et aux minéraux qui captent les nutriments à différentes profondeurs ou les mettent à la disposition des plantes. La composition de la couche supérieure des sols se reconnaît aux plantes qui y sont cultivées. Celles-ci sont le reflet des sols sur lesquels elles poussent. Les hétérogénéités entre les plantes d’une même parcelle peuvent se voir « du ciel ». Elles résultent de la teneur en nutriments des plantes. Lors de la planification des apports, la variabilité intra-parcellaire de vos terres n’est pas prise en compte si l’épandage d’engrais minéraux ou organiques s’effectue de façon uniforme. Pour déterminer et analyser avec précision les propriétés d’une parcelle, le prélèvement d’analyses de sol est indispensable. Une autre solution consiste à évaluer les cultures en place au moyen de données satellitaires. Cette méthode permet d’identifier les potentiels des parcelles en analysant l’état de chaque plante en termes de densité de croissance ou au moyen de la couleur de ses feuilles. Celle-ci varie selon l’apport de nutriments à la plante qui se reflète globalement dans la teneur en chlorophylle de ses feuilles et dans sa santé. La planification de la fertilisation peut bénéficier de cette analyse au moyen des données satellitaires.
Utilisation des données satellite dans l’agriculture
Les pratiques agricoles ont une histoire séculaire, et pendant longtemps, les techniques culturales n’ont que peu évolué. Le cycle semis, fertilisation et récolte s’effectue par rotation annuelle et se caractérise par des processus réguliers. La planification et la mise en œuvre des chantiers agricoles dépendent toutefois des propriétés des sols. Celles-ci varient d’un point à l’autre des parcelles. La méthode d’analyse des plantes indicatrices pour les surfaces naturelles peut être appliquée en agriculture au moyen des plantes cultivées. Leur observation sur plusieurs années permet de dégager des modèles sur les parcelles. Les différences de végétation peuvent être observées pour différentes cultures avec les méthodes actuelles. Une distribution homogène des engrais organiques et minéraux entraîne inévitablement une sur- ou sous-fertilisation des parcelles. Pour l’éviter, la modulation de dose à partir des données satellite peut être une solution peu onéreuse et très rentable à terme.
Les images satellite permettent d’identifier les différences de végétation au sein d’une parcelle. Il vous suffit d’en sortir des cartes de modulation pour apporter la bonne dose d’apport au bon endroit en fonction de votre stratégie de fertilisation (compensation ou qualité). Le module Crop View disponible sur 365FarmNet vous permet d’analyser facilement les données satellite et de créer en moins de cinq minutes des cartes de modulation. Les données satellitaires recueillies sur plusieurs années permettent d’identifier les différences de végétation sur les parcelles et d’optimiser le potentiel de vos sols. Les informations sont reprises dans des cartes de modulation et utilisées pour optimiser la planification de vos apports. Différentes stratégies sont alors possibles. La fertilisation peut par exemple être augmentée dans les zones faibles afin d’obtenir des parcelles homogènes. Cette stratégie vise à obtenir une maturité homogène des cultures, à assurer les rendements et à faciliter la récolte. C’est ce qu’on appelle la compensation. L’autre stratégie, appelée qualité, consiste à atteindre le maximum de rendement sur les zones à fort potentiel. Elle est généralement utilisée à partir du second apport. Les cartes de modulation peuvent également être utilisées pour le semis. Finalement, le choix de la meilleure stratégie doit s’opérer individuellement en fonction des enjeux de l’exploitation Et des conditions territoriales spécifiques.
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